3 Questions à : Pauline Bresson / Marketing & Communication Executive Hilton Paris Opéra

Quels blooks avez-vous réalisés pour Hilton Paris Opéra et dans quel contexte les utilisez-vous ?

Nous avons opté pour la création de blooks du compte Instagram de Hilton Paris Opéra. Ce format carré et graphique est le plus adapté à notre stratégie de communication digitale, car nous publions essentiellement du contenu visuel.

« C’est très nouveau d’utiliser le print pour valoriser les actions menées sur les réseaux sociaux ! »

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« Français et Lecture », l’étude du CNL !

A l’occasion du Salon Livre Paris, le plus grand salon du livre en France qui aura lieu cette année du 24 au 27 Mars. Une fois n’est pas coutume, on vous partage une étude récente du Centre National du Livre (CNL) !

Récente, car conduite en janvier 2017 (la  précédente remontait à 2015)! Cette étude brosse un portrait plutôt positif de la relation qu’entretiennent les français·es avec la lecture. Elle met en évidence des évolutions dans les motivations et les pratiques.

Français et Lecture deux personnes dans une bibliothèque

Qui lit, et pourquoi ?

En effet, nous serions 84% à nous déclarer lecteurs et lectrices quasi quotidien·nes, principalement de romans (69%) de livres « pratiques » consacrés à la décoration, la cuisine, le bricolage (59%), et de BD, mangas ou Comics (48%). Notre goût pour la lecture serait motivé par le simple plaisir, le désir d’apprentissage et d’ouverture sur le monde, mais aussi par l’envie de s’évader, de passer le temps et d’oublier ses soucis. Lire aurait donc des vertus recherchées et appréciées !

L’étude révèle que le lectorat français est composé d’autant d’hommes que de femmes. Ces personnes sont majoritairement jeunes et diplômées et souligne également l’influence importante de l’éducation et du contexte familial sur les pratiques de lecture. Près de 20 % des français·es qui ne lisent pas n’ont pas été initié·es à cette activité dans leur enfance.

une personne dans une librairie lisant un livre

Livres d’occasion, achats en ligne et lecture digitale en hausse

La fréquentation des médiathèques et des bibliothèques est restée stable par rapport à 2015. De même que la proportion de visiteurs qui empruntent dans ces établissements. Les livres neufs ont toujours la cote mais 34% des lecteurs et lectrices ayant acquis un livre en 2017 l’ont acheté d’occasion, contre 26% en 2015.

Enfin, en parlant d’achats, si les librairies générales et spécialisées et les grandes surfaces culturelles restent en tête des lieux où nous aimons chiner nos livres, les sites de vente en ligne progressent très rapidement. Faisant donc d’Internet le troisième lieu d’achat de livres !

Le CNL explique cette hausse par l’absence de librairies à certains endroits du territoire, d’ouvrages indisponibles dans les circuits de distribution « traditionnels », mais aussi par la tendance que nous aurions à penser que les prix seraient plus élevés en boutique alors que la loi française garantit depuis trente-cinq ans le prix unique du livre.

En parallèle de la hausse des achats de livres sur Internet, les amateurs d’e-books se font aussi de plus en plus nombreux, avec 24% en 2017 contre 19% en 2015.

La France aime les livres ? Il semblerait donc que oui ! Il ressort de l’analyse du CNL que le livre reste un objet que l’on aime offrir et conserver! Que  les Français ne lisent pas plus, c’est plus par manque de temps que d’envie.

On vous avait dit que le livre papier avait encore de l’avenir 😉

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Source articleTélécharger l’Étude « Français et Lecture 2017 » du CNL – Crédits photos : PJ Accetturo, Josh Felise

Des Livres et du Progrès : Découvrez la Bibliothèque Nationale de France !

Bon, les grands livres, c’est bien. Mais quand ce ne sont pas des bâtiments en eux-mêmes, il faut bien les mettre dans des grandes bibliothèques, non ?

La Bibliothèque Nationale de France (Bibliothèque Pierre Mendès France, BNF ou TGB), à Paris, a au moins la place qu’il faut pour héberger des collections regroupant près de 14 millions de livres et d’imprimés, collections qui s’accroissent d’environ 670 000 documents par an !

Ce nombre vertigineux est réparti sur deux sites : Le site historique de Richelieu, rue Vivienne, et le site François Mitterrand, sur les quais de Seine.

Bibliothèque Nationale de France - Paris Tobliac

Au total, 4 tours comme celles-ci, conçues par l’architecte Dominique Perrault, stockent des millions de documents précieux sur les quais de Seine entre Bercy et Tolbiac, à l’est de Paris.

crédit photo : Inathèque

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Ces collections comprennent plusieurs millions de périodiques, environ 250 000 manuscrits, dont 2 500 velins et 10 000 manuscrits enluminés médiévaux (ce qui en fait la plus grande bibliothèque au monde dans ce domaine), des cartes, estampes, photographies, partitions, monnaies, médailles, documents sonores, vidéos, multimédias, numériques ou informatiques (16,5 milliards d’adresses URL), des objets et objets d’art, décors et costumes…
La BNF est aussi de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, Gallica, qui permet de consulter la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore afin de sauvegarder des documents trop endommagés pour être consultés ou devant être sauvés d’urgence car leurs données risquaient d’être perdues à jamais.

Sur le site de Tolbiac, les salles de lecture sont situées en Rez et Haut-de-jardin. Lorsqu’un lecteur veut obtenir un livre, il doit introduire sa carte dans un lecteur électronique, choisir le livre qu’il souhaite et le commander. L’ouvrage lui parvient environ une demie heure plus tard, le temps pour les employés de la bibliothèque, travaillant dans les étages, de mettre les livres commandés dans des chariots autoguidés et de les envoyer au futur lecteur.

Salle de lecture - Bibliothèque Nationale de France - Paris Richelieu Salle de lecture - Bibliothèque Nationale de France - Paris Tolbiac

Les salles de lecture de la BNF : À gauche, la Salle Ovale du site Richelieu ; À droite, le Rez-de-Jardin du site Tolbiac.

credits photos : Vincent Desjardins

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Tout ça donne envie de lire ! Mais pour éviter le vertige, il vaut mieux commencer par vos souvenirs de vacances en imprimant votre blook !

Votre livre imprimé à la demande en même temps que votre repas !

Un nouveau restaurant connecté vient d’ouvrir à Paris, sous la canopée du forum des Halles : ZA. Il s’agit en réalité d’une « cafétéria littéraire » où chacun peut se restaurer et… commander un livre imprimé à la demande !

Un concept plus qu’original qui nous a tout de suite parlé chez BlookUp, l’impression à la demande à partir d’un exemplaire ça nous connaît ! Il s’agit ici de commander un livre déjà existant (et non de personnaliser son propre livre comme nous le proposons) à partir d’un catalogue prédéfini comptant 2000 titres. Votre plat se prépare en même temps que l’impression du livre choisi, et vous pouvez ensuite vous nourrir et vous régaler de façon gustative et intellectuelle ! Pour l’impression comptez 7 minutes pour environ 400 pages, ce qui vous laisse le temps de profiter des lieux…

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Designée par Philippe Starck, avec ses 328 couverts et sa terrasse, ZA est ZE place to be pour tous les mordus de lecture ! Petit bonus : vous pouvez même télécharger l’application dédiée sur votre smartphone pour parcourir le menu et même payer en ligne grâce au réseau WIFI.

Chez BlookUp on adore le concept ! On se laisserait d’ailleurs bien tenter par une petite « zomelette » ou une « zoupe »… Et vous, vous en pensez quoi ?

Interview : Le blook de Dimitri Sandler, photographe Parisien

Vos blooks nous passionnent, nous intéressent, parfois nous font rire et très souvent nous inspirent. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons les mettre en avant le temps d’un article blog…

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Particulièrement inspirés par le blook Street Report, c’est tout naturellement que nous avons choisi de mettre à l’honneur le blog et le travail de Dimitri Sandler cette semaine.
Ce photographe parisien de 42 ans jongle entre enseignement de la philosophie et du cinéma à temps partiel et production et réalisation de films sur des questions relatives à l’enseignement et l’éducation.

C’est à l’adolescence qu’il découvre la photographie. Il passe alors des heures entières dans la chambre noire d’un vieux labo remis en état par ses soins. Obsédé par l’envie d’obtenir de bons tirages, il s’efforce à travailler sans relâche ses prises de vue afin d’obtenir des photographies de qualité. Particulièrement pris par ses études de philosophie, ce n’est que quelques années plus tard qu’il se replonge dans l’univers de la photo, lorsqu’il rencontre la pensée de Walter Benjamin, un philosophe qui s’est efforcé de faire une place à la photographie dans le champ philosophique.

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L’envie de partager son travail avec ses proches mais également, et surtout, avec des inconnus a poussé Dimitri à créer son propre Tumblr intitulé Street-Report. « Un blog, c’est un petit lieu d’exposition perdu dans l’infini des pages web. Parfois on y fait une rencontre fortuite, un anonyme apprécie une photo et c’est flatteur. »

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Ce qui frappe lorsque l’on découvre les photographies de Dimitri, c’est la façon dont il arrive à saisir des instants, des mouvements, des regards… comme si nous vivions la scène photographiée. Lorsque nous l’interrogeons à ce sujet, Dimitri explique que rien n’est orchestré mais, qu’au contraire, tout est dû au hasard de l’instant : « On peut peut-être favoriser l’émergence de ces instants particuliers, mais ça ne fonctionne pas toujours. D’une manière générale, j’essaie de ne pas surprendre les gens, de ne jamais voler des images. Je m’installe longuement dans les lieux, comme dans ce café chez Hamad rue Véron, ou dans la friperie de la rue Véron. C’est une approche documentaire. Les gens finissent par me connaître, mon appareil photo cesse de les déranger. Certains en viennent même à me demander de leur tirer le portrait, ce qui donne souvent des photos un peu figées, comme quand on allait chez le photographe. J’aime bien, ils sont dignes devant l’objectif, c’est un peu un rituel. »
Car oui, Dimitri aime partir à la rencontre des inconnus, arpentant les rues parisiennes, son appareil numérique ou son vieil argentique à la main. « Je pars à leur rencontre comme on part à la pêche. Parfois je rentre bredouille et ça a le don de me mettre en rogne.« 

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Mais Dimitri aime également photographier ses proches. C’est un moyen pour lui de créer un lien entre le passé et le présent : « Il y a un monde passé qui vit en moi en permanence. Le temps qui passe m’effraie et faire de la photo, c’est s’offrir l’illusion, au moins un instant, d’arrêter le temps. Pourtant, paradoxalement, si elle contribue à universaliser le présent, la photo propulse immédiatement le présent dans le passé. Surtout en noir et blanc. Quand je regarde les photos de ma fille, j’ai parfois l’impression qu’elle et moi avons vécu il y a très très longtemps.« 

C’est justement pour que sa fille puisse un jour se replonger dans son enfance au travers de ces belles photographies que Dimitri a choisi d’imprimer son blog en livre. Pour lui, le livre est également un retour aux vraies valeurs de la photographies : un tirage, un document qui se froisse dans un portefeuille, et non pas juste des pixels dans un monde virtuel…

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Merci Dimitri pour votre confiance.