livre de facebook

IMPRIMER SON FACEBOOK ? C’EST POSSIBLE, GRÂCE AU LIVRE SOCIAL QUI SAUVEGARDE VOS POSTS !

Transformez votre écran en réel livre social et imprimez votre trace sur les réseaux 

Le livre de votre Facebook les plus « likées » ! Ce dernier ouvrage vient renforcer une série inédite de livres « My Top 100 ». Pour que vous puissiez garder une trace de vos trouvailles et créations sur les réseaux sociaux… Votre livre de Facebook en un clic !

Sur Facebook, vos comptes personnels regorgent de publications de valeur, de moments de vie précieux et de photos chargées d’émotion. Il est difficile de les extraire du flux d’informations de la plateforme sociale !

Devenez auteur de votre vie digitale avec BlookUp !

En partageant sur Facebook ce qui vous passionne,  vous anime ou vous révolte, vous brossez par touches successives votre portrait digital.

Au delà de l’avantage de conserver vos publications de valeur sur un livre papier de qualité professionnelle ! Le livre de Facebook constitue le témoignage d’une période de votre vie digitaleDans quelques années, vous aurez plaisir à vous y plonger pour vous remémorer vos souvenirs au fil du temps.

En réalisant votre livre personnel, BlookUp vous invite à vous éloigner de l’immédiateté pour garder une trace pérenne de votre vie digitale. 

Comment créer votre TOP 100 FACEBOOK ? 

Suivez le guide !

Pour créer votre livre “My Top 100 Posts”, rendez-vous sur le site www.blookup.com, authentifier-vous sur votre compte Facebook et choisissez la période sur laquelle vous souhaitez réaliser votre blook.

Evidemment gratuite, la génération du livre vous permettra de parcourir en ligne la version digitale de votre livre Facebook, avant de commander votre version papier.

Interview: Parler littérature avec Nadia !

Ça faisait longtemps qu’une interview n’était plus apparue sur le blog, pas vrai ? Alors pour bien commencer l’année, on reprend les bonnes habitudes et on ouvre le bal 2018 avec Nadia, passionnée de littérature et auteure du blog Le Style de ma Plume !

styledemaplume-logo

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Avant, on avait des Bibliobus maintenant le bookmobile !

Le bookmobile, un nouveau concept ! Fût un temps, il fallait sortir de sa maison et aller jusqu’à la librairie ou la bibliothèque pour se procurer des livres. Bien avant Amazon ou même internet, un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Mais comment se débrouillaient les personnes qui habitaient trop loin des grandes villes ?Et celle qui n’avaient pas de bibliothèques à proximité ?

Le « Bookmobile » (ou Bibliobus en Français), était LA solution pour ceux qui n’avaient pas accès à une bibliothèque ou une librairie près de chez eux. Il nous faut voyager jusqu’à la fin des années 1850 pour voir la première de ces bibliothèques mobiles à Warrington en Angleterre, sous la forme d’un chariot tiré par un cheval. L’homme à l’origine de ce concept était un marchand et philanthrope nommé George Moore. Il s’était donné pour mission de diffuser les bien-faits de la littérature aux petits villages alentours.

premier bookmobile de l'histoire
Une représentation de la « Perambulating library » de Warrington en 1859, la première bibliothèque mobile connue à ce jour.

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Le concept a fait fureur et les bookmobiles se sont multipliées au point d’atteindre les États-Unis. Les chevaux furent par la suite remplacés par des voitures et le succès de ces bibliothèques mobiles n’eût cesse de croître jusqu’au milieu du vingtième siècle avant de disparaître petit à petit.

 le bookmobile de l'année 1920
Photo d’un bibliobus dans les années 20. Crédits – Numismatic Bibliomania Society

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Il est toujours possible d’en trouver quelques unes dans la plupart des grandes villes françaises, leur motivation reste inchangée. Partager les valeurs de la littérature et éduquer ceux qui en ont le plus besoin. 

Source

« Literature Vs Traffic » : Livres et lumière et véhicules

Petit retour en arrière pour celles et ceux qui, comme nous, auraient raté cette impressionnante installation artistique éphémère. Un dispositif ayant éclairé et animé le centre-ville de Toronto dans la nuit du 1er Octobre 2016.
Literature Vs Traffic à Toronto

Une oeuvre du groupe d’artiste Luzinerruptus

Le groupe d’artistes anonymes Luzinterruptus aura mis 12 jours et rassemblé 50 volontaires pour couvrir Hagerman Street, dans le centre-ville de Toronto. Ils ont utilisés près de 10 000 livres donnés par l’Armée du Salut. Parmi les ouvrages, certains étaient étonnamment anciens et faisaient partie de dons privés.

Literature Vs Traffic livres illuminés à Toronto

L’installation, nommée « Literature vs. Traffic » (« La littérature contre le trafic »), avait déjà été réalisée illégalement à Madrid et New York. Mais avait obtenu l’autorisation de la ville de Melbourne pour son passage en Australie. Cette fois, c’est dans le cadre de la manifestation « Nuit Blanche Toronto 2016 » que les artistes ont été appelés afin de reproduire l’évènement.

Luzinterruptus confirme qu’en 5 ans « La signification de cette œuvre n’a pas changé car la bataille entre les piétons et les véhicules se poursuit toujours dans la plupart des grandes villes du monde. Et il est difficile de trouver des solutions viables et réalisables. Malgré les efforts déployés par certaines villes pour réduire le trafic dans le centre-ville ! Elles ne peuvent aller que jusqu’à créer une journée sans voiture pour donner une idée de la façon dont nous pourrions vivre sans elles ». Le collectif complète en ces termes sur son site.  « Nous voulons que la littérature s’empare des rues et conquière les espaces publics. Offrant donc  aux passants un endroit sans circulation qui, pendant quelques heures, succombe à l’humble pouvoir des mots ».

Literature Vs Traffic livres illuminés à Toronto

Une manifestation culturelle !

La rue Hagerman a donc été fermée pendant une nuit afin de remplacer le passage des voitures par celui des piétons ! Évoluant entre les livres éclairés, donnant lieu à un ballet à la fois magique et impressionnant. Les passants étaient libres de consulter les ouvrages à leur rythme et de choisir ceux qu’ils emmèneraient chez eux afin de conserver un petit bout de cette œuvre vivante et interactive. Il leur aura fallu seulement 10 heures pour vider presque entièrement la rue de son contenu. Pour la rendre au petit matin, à la circulation routière.

Literature Vs Traffic personnes consultant les livres illuminés Literature Vs Traffic

Qui sait, si l’opération se répète encore très (très) longtemps. Peut-être trouvera-t-on un jour des blooks parmi une myriade d’autres livres illuminés !

personne prenant une photo de livres

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Source article – crédits photos : Lola Martínez

Votre livre imprimé à la demande en même temps que votre repas !

Un nouveau restaurant connecté vient d’ouvrir à Paris, sous la canopée du forum des Halles : ZA. Il s’agit en réalité d’une « cafétéria littéraire » où chacun peut se restaurer et… commander un livre imprimé à la demande !

Un concept plus qu’original qui nous a tout de suite parlé chez BlookUp, l’impression à la demande à partir d’un exemplaire ça nous connaît ! Il s’agit ici de commander un livre déjà existant (et non de personnaliser son propre livre comme nous le proposons) à partir d’un catalogue prédéfini comptant 2000 titres. Votre plat se prépare en même temps que l’impression du livre choisi, et vous pouvez ensuite vous nourrir et vous régaler de façon gustative et intellectuelle ! Pour l’impression comptez 7 minutes pour environ 400 pages, ce qui vous laisse le temps de profiter des lieux…

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Designée par Philippe Starck, avec ses 328 couverts et sa terrasse, ZA est ZE place to be pour tous les mordus de lecture ! Petit bonus : vous pouvez même télécharger l’application dédiée sur votre smartphone pour parcourir le menu et même payer en ligne grâce au réseau WIFI.

Chez BlookUp on adore le concept ! On se laisserait d’ailleurs bien tenter par une petite « zomelette » ou une « zoupe »… Et vous, vous en pensez quoi ?

Booxup : des échanges de livres entre particuliers

Les échanges de bon procédés entre particuliers sont de plus en plus courants : co-voiturage, échanges de services, échange de maisons pour les vacances… et bien aujourd’hui, le livre a également le droit à son heure de gloire ! En effet, une nouvelle application a vu le jour il y a quelques mois de cela. Il s’agit de Booxup, une appli de partage de livres.

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Il suffit de s’inscrire et, en quelque secondes, vous faite partie de la communauté des « booxistes« . Vous pouvez alors ajouter l’un de vos livres dans votre bibliothèque virtuelle afin de le proposer aux autres membres, ou bien simplement rechercher un livre susceptible de vous plaire parmi ceux proposés par les booxistes autour de vous. L’appli propose d’autres options comme par exemple celle permettant de suivre l’actualité d’un autre membre afin de se tenir au courant des derniers ouvrages mis en ligne dans sa bibliothèque.

 

Booxup invite à la découverte littéraire dans un esprit d’économie de partage. C’est également un bon moyen de faire des rencontres via une passion commune : celle des livres… Alors pourquoi ne pas imprimer votre blog en livre et le proposer dans votre bibliothèque Blooxup? 🙂

boox-up-echanges-livres

pauline-savary-daily

Interview: Pauline Savary, auteure du blog Pauline Savary’s Daily

Suite de notre série de portraits de blogueurs Parisiens avec Pauline Savary et son blog Pauline Savary’s Daily. Une blogueuse experte qui sait de quoi elle parle lorsqu’on la questionne sur les blogueurs et la blogosphère. Pourquoi ça ? Réponse ci-dessous.

Qui se cache derrière le blog ? 

Pauline Savary. 27 ans. Je suis Consultante en Relations Presse & Community Manager pour l’Agence CHAMAREL situé dans le 16ème arrondissement de Paris depuis presque 3 ans où je gère actuellement les budgets Mode et Horlogerie tels que Corneliani, Seiko et Pulsar.

Qu’est ce qui t’as incité à créer ton blog ? 

J’ai créé ce blog en 2008 sous le nom de « Pauline Savary’s ePortfolio ». À la fin de mes études, je me suis lancée dans la recherche de mon premier emploi. Mon passage aux EU lors de ma dernière année m’a beaucoup informé sur les réseaux sociaux et l’utilité des blogs professionnels pour se faire remarquer et se démarquer sur un marché de l’emploi très compétitif. J’ai par conséquent crée un portfolio en ligne en guise de CV évolutif afin d’illustrer mon travail et mes compétences. Par la suite, j’ai remarqué un manque cruel d’information en ligne sur mon métier. Étant établie en tant qu’Attachée de Presse depuis quelques années, j’ai changé de direction et rebaptisé mon blog « Pauline Savary’s Daily » où je partage à présent le quotidien de mon métier et débat de thématiques RP. C’est ainsi que je me suis faite connaître sur la blogosphère. J’y ai trouvé un large public, principalement étudiant, avec qui je pouvais échanger sur la réalité de mon métier et la difficulté à débuter dans cette branche. En effet, j’ai moi-même enchaîné 5 emplois différents en l’espace de deux ans, subissant comme tout le monde les affres de la crise économique. Ce n’était pas les anecdotes et les conseils qui manquaient !

C’est un moyen pour moi de mettre les relations presse à portée de tous et d’informer en temps réel des évolutions de mon métier. C’est un peu une extension de mon rôle de tutrice de stage également !

Que pense ton employeur actuel du temps investi sur ton blog ?

Mon blog, par son contenu et sa visibilité, est devenu en quelques sortes un vecteur de nouvelles affaires pour l’agence et un moyen d’augmenter notre visibilité. Étonnement, les gens me connaissent d’abord par le Daily et découvrent Chamarel par la suite. Je m’efforce donc de rester pro sur ce blog tout en étant très accessible dans ma façon de m’exprimer. Mes lecteurs les plus fidèles sont des étudiants de 15 à 25 ans. Ainsi, pas de termes pompeux ou de faux-semblants: mes lecteurs attendent de la simplicité et surtout, du concret. Je délivre une vision des RP à la portée du plus novice.

Par chance, mon employeur me soutient beaucoup et m’incite même à me rendre à des conférences qui me permettent d’alimenter mon blog en actualité. C’est une relation de réciprocité.

Côtoies-tu d’autres blogueurs ? Quel type de relations as-tu avec eux ?

Lorsque mon blog pro n’était qu’un portfolio en ligne, je me divertissais avec un blog Mode qui marchait bien. J’ai par ce biais rencontré de nombreuses blogueuses avec qui j’entretiens toujours le contact. Il est indéniable que lorsque l’on est blogueur soi-même, il est plus facile de tisser des liens et de comprendre comment le système fonctionne.

La blogosphère pro, RP en particulier, est plus restreinte. Il m’arrive souvent t’interagir sur Twitter avec bon nombre d’autres blogueurs ou professionnels des RP.

J’aime penser que j’entretiens de très bonnes relations avec tous ces blogueurs. Cela inclue que je reste la plus neutre possible sur mon blog lorsque j’aborde les relations RP/Blogs, même si je m’efforce de faire passer mon point de vue avec diplomatie.

Peux-tu citer un évènement ou une actu qui t’a marquée ces 6 derniers mois ? 

Overblog, la plateforme qui héberge Pauline Savary’s Daily, change et tend à se positionner sur un modèle de fonctionnement à la Tumblr qui ne m’enchante guère. Bien que plus ergonomique, la version Bêta est très limitée et m’inquiète quant à l’avenir de mon blog si je dois migrer avec eux. J’ai peur de ne pas avoir la même flexibilité et facilité d’utilisation que fournissaient les nombreuses applications d’OB. Nous verrons bien…

Ton avis sur Blookup : 1ère plateforme de création de livres de blog ? 

Il s’agit d’un projet intéressant qui présente bien des avantages. Celui qui recherche un emploi et veut laisser une trace tangible de son blog (si tant est que celui-ci soit pertinent), rapide à consulter, mise en valeur par le papier et/ou avec un contenu exclusif, sera sûrement interpellé. Blookup intéressera sûrement les blogueurs professionnels ou les blogueurs Mode et les photographes qui sont très axés « visuels », etc…

Pour un souvenir ou un cadeau, c’est une bonne idée. Pour ce qui est de la commercialisation des livres, c’est une autre histoire…

J’attends avec impatience la possibilité de personnaliser davantage le Blookup (ex : couverture, mise en page…) et de réaliser des eBooks (même sans le papier, cela reste un livre de blog !).

Fiche d’identité du blog : 

Nom :  Pauline Savary’s Daily

Thème : Les Relations Presse et Digitales

Date de création :  1 er Juillet 2008

Audience : 135 fans Facebook (profil + page) et 800 followers Twitter

– Environ 3000/3500 V.U par mois

Presse-citron – juillet 12 – BlookUp, pour transformer votre blog en livre

L’été est bien là (malgré la météo) et les sessions lecture sur la plage qui vont avec aussi. Cette année, plutôt que de lire un mauvais roman de plage, pourquoi ne pas lire un auteur de qualité… à savoir vous ?

Lire la suite sur presse-citron

Trucs de geekette – juillet 12 – Blookup – Du blog au livre avec le blook

Du blog au livre avec le blook

Être bloggeuse, c’est un peu être journaliste ou écrivain.

Sauf qu’il est plus facile de blogger que de publier un livre. Quoique… on peut maintenant imprimer et publier son propre blog sur un vrai livre, qu’on peut feuilleter et mettre dans une bibliothèque! (…)

Lire la suite sur trucs de geekette.com

Tourner la page ? Attends mais t’es complètement has-been !

Voilà ce qu’on pourrait bientôt entendre dans la bouche des plus jeunes, la génération «digital native» née un clavier greffé main gauche et un smartphone main droite.
Si 98% des jeunes français préfèrent lire sur papier plutôt que sur écran, la question est de savoir si le papier aura toujours autant d’adeptes lorsque ces “digital natives” atteindront l’âge d’être bibliophiles ?
Peut-être même que pour cette nouvelle génération, l’expression «tourner la page » sera transformée en «rafraîchir la page», plus adéquate à ce qui définit la page  digitale actuelle.
Être à la page ; Tourner en boucle ; Le disque est rayé : ces expressions auront-elles seulement encore un sens demain ? Ou seront-elles devenues insolites depuis la disparition progressive de leur support ? Le mp3 ayant pris une place importante dans la consommation musicale actuelle, c’est logiquement que le marché du Compact Disc tend à disparaitre. Phénomène déjà rencontré il y a plus d’une vingtaine d’année avec l’extinction du vinyl au profit du dit-CD.

Pour le livre et l’apparition de son double maléfique : le livre numérique, il s’agit d’un fondement similaire. Véritable polémique, la dématérialisation du livre provoque aujourd’hui les mêmes débats qui ont émaillé le passage à la photographie numérique et à la musique dématérialisée. Livre papier Vs livre numérique il n’en restera qu’un, lequel ?
Et pourquoi pas les deux si l’on tient compte de données économiques et sociologique ?

Le livre papier, pièce de musée ou édition collector ? 

Dans les années à venir, va-t-on observer un devenir «collector» du livre papier face au développement de son antagoniste numérique ? C’est aussi la différence : la matière. Entre papier et support digital, la matière entraine cet écart net de qualité, le papier devient un objet de luxe face à un support dématérialisé.
De fait, hypothétiquement, il n’est pas impossible que le livre numérique vienne à remplacer le livre de poche.

Le futur du livre, le Print-On Demand ?

Un rapport complet vient d’être rendu en mai par l’Association of College and Research libraries sur « les scénarios pour le futur du livre ».
Il explore 4 alternatives auxquelles peuvent être confrontées le livre. Depuis la presque disparition  du livre papier au profit du numérique ou réciproquement, l’échec de l’ebook à cause d’une technologie trop chère et qui ne convainc pas les lecteurs, certaines données sont cependant communes à l’ensemble des scénarios :

  1. La technologie des livres imprimés ne s’éteint pas mais occupe une position, une fonction différente (rappelons-nous que même si l’électricité produit la lumière, les bougies ont conservé un statut important dans notre société…)
  2. Les lecteurs de livres sont moins nombreux
  3. Un nouveau phénomène prend de l’ampleur : le Print-On Demand (l’impression à la demande).

En 2020, la création et la publication de livres sera moins chère et plus facile. On ne trouvera plus seulement des grands noms d’auteurs : beaucoup de gens inconnus auto-publieront leurs propres livres papier pour partager leurs écrits avec des amis ou pour garder une trace des choses, des faits. Dans ces conditions l’ISBN ne sera plus une composante essentielle du livre et il existera de plus en plus de titres de livres de fiction, de nouvelles, de poèmes, de théories.

Les auteurs continueront de trouver que le livre papier est pris davantage au sérieux que son homologue numérique et les livres papier deviendront les nouvelles cartes de visite professionnelles. Laisse-moi ton livre, je te dirais ce que tu vaux.

Le monde pourrait donc continuer d’être envahi par le livre papier et ce ironiquement rendu possible par les technologies numériques.

La librairie du futur ? Une expérience entre digital et interactions physiques

Le blogueur Vincent Demulière, Consultant Librairie sur son blog «La librairie est morte, vive la… ? évoque la possibilité d’installer des bornes tactiles connectées en magasin qui permettraient d’offrir une expérience interactive au client, de commander sur internet AVEC le client et de faire interagir les libraires et les clients grâce aux médias sociaux et ce, en magasin et on line.

Les librairies du futur ressembleront-elles à ce schéma ?

Schéma de la future librairie connectée

Pour rivaliser avec l’achat en ligne ou compléter celui-ci, les espaces de ventes de demain doivent apporter une véritable « expérience » au visiteur, plus qu’un simple acte marchand : combiner loisir, conseils, divertissement ou apprentissage. Pourtant les librairies actuelles fournissent déjà une expérience inédite : se balader dans les allées ou les rangées et colonnes de livres s’empilent, sentir et toucher les livres neufs n’est-il pas déjà l’expérience ultime pour tout amateur de livres qui se respecte ? De plus les conseils et le suivi des libraires passionnés sont déjà très appréciables. Mais n’oublions pas qu’une librairie n’est pas une bibliothèque mais bien un commerce avec une logique de rentabilité. Aujourd’hui les prix au mètre carré dans les grandes villes sont tellement élevés que le stockage des produits est un vrai problème. Les  librairies, comme les autres espaces de vente, sont touchés par la crise immobilière. Les sites comme Sarenza (pour ne citer que l’activité de la chaussure qui nécessite une large gamme de produits combinée à de nombreuses tailles et ce, dans des boites volumineuses) et autres sites de vente en ligne l’ont bien compris. Pas de boutiques matérielles, une vitrine digitale et un stock important dans des entrepôts délocalisés. Voilà le secret de la future librairie ?

On peut même imaginer que la librairie de demain n’aura qu’un seul livre en stock, celui qu’il expose. Le client passe commande et le reçoit 2 jours plus tard à son domicile. La personnalisation des livres pourrait alors jouer un rôle important.

Contenu Vs contenant ? Faux débat

Alors à la question que va devenir le livre papier ? La conclusion viendra d’un autre blogueur aux propos très pertinents, Anthony Nelzin dans son blog métro [zen] dodo, qui prétend que « La logique d’évolution du livre papier vers le numérique est valide. Le livre numérique est le successeur du livre de poche comme meilleur vecteur de transmission synchronique. Reste à répondre à l’impératif de transmission diachronique, d’héritage du contenu : peut-être faut-il garder un objet-livre à des fins d’archivage (le luxe favorisant la conservation), comme on a conservé la photographie argentique et la musique sur support matériel. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le livre numérique est le livre.».

Il est donc possible que d’ici peu, il faille «tourner la page» d’une habitude de consommation mais pas du support en tant que tel.

La nouvelle génération tournera t-elle littéralement la page ?