Ô BLOG MASQUÉ

Si ce titre fait référence à un tube mondial de la Compagnie Créole (sic) que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…ce n’est pourtant pas de musique à danser qu’il va s’agir ici… Quoi que… une sérénade a toujours un côté dissimulé (je pense à Cyrano de Bergerac). C’est ce qui fait son charme et son pouvoir d’excitation. On se laisse emporter par son tourbillon, sans penser à mal, sans se méfier, étourdi par la jouissance du moment et les sonorités du bal…
BAL. C’est un peu le début de tout. BAL. Comme « Boîte Aux Lettres ». Électronique bien sûr. Cet outil « magique », pourtant si récent (à peine 15 ans, la fleur de l’âge !), qui a mis le monde entier à notre portée.
Plus de distance, plus de temps. Communication immédiate et instantanée.
Plus de secret, non plus. On s’en est vite aperçu.
Messagerie piratée, Url détournée, spams, tout notre courrier devenait une prose à la portée de ceux qui le voulaient.
Et puis vint le Livre de Visages (Facebook, pour ceux qui refusent obstinément le bilinguisme). Ce n’était plus de BAL qu’il était question mais d’un gigantesque flashmob chorégraphié par un petit étudiant américain, peut-être un peu piqueur d’idées… Tout un chacun voulait avoir son profil, engranger le plus d’amis possible, égrainer le moindre des ses faits et gestes, exposer les facettes de sa vie que, jusqu’alors, la plupart ignorait…
C’était la méga grosse teuf où tout était permis. On s’amusait beaucoup dans ce moderne mélange de boîte (encore !) de Pandore et d’auberge espagnole…
On s’amusait beaucoup. Jusqu’à.
Jusqu’à ce que Facebook devienne l’instrument favori des DRH en mal de licenciement, des recruteurs en panne de renseignements ou bien encore de voisins délateurs.
Et du coup, vas-y que je te verrouille les paramètres de confidentialité, que je blackliste à tour de bras, que je supprime des amis que je connaissais même pas…
Paranoïa ? Peut-être. Prudence élémentaire, sûrement.
On se laisse entraîner par les flonflons de la nouveauté et puis, quand les masques tombent et que la lumière se rallume, on réalise que la fête est finie mais qu’il en reste forcément des traces.
Visibles. Consultables. Utilisables. Merde, se dit-on. Mais trop tard.
Pourtant l’ingéniosité de l’être humain est sans limite.
Le blog.
Pour continuer à parler à la terre entière. À faire partager ses envies, ses passions, ses états d’âme, ses sautes d’humeur et ses mots d’amour… En y mettant un brin de talent d’écriture qui leur donnait une saveur nouvelle et une proximité retrouvée.
Ingénieux, certes, doué de mémoire également.
Le bloggeur d’aujourd’hui n’a pas oublié son apprentissage d’internet évoqué plus haut. Qu’il en ait fait les frais ou non. Tout se sait, tout s’entend, tout se lit…
« Dans le sein même du mal on trouve le remède » (je crois que c’est d’un illustre vieux sage latin ou grec, mais comme je ne m’en souviens plus, on va dire que c’est de moi !).
De fait, aujourd’hui, en regard de ce qui vient d’être évoqué, la question est souvent posée autour de l’anonymat ou non du bloggeur…
Attention, ne pas confondre anonymat et pseudonyme ! L’anonymat c’est l’absence de nom (littéralement, n’oubliez pas que vous avez affaire à un latiniste distingué, non mais !). Le pseudonyme, c’est une identité « autre », comme un costume de scène ou un masque pour aller au bal…
Que serait cette scène mythique de Eyes Wide Shut sans les loups que portent les protagonistes ? Un banal échange de corps à corps un peu distants et de petits pas retenus… De toujours associé au Carnaval, le masque n’est-il pas, dans cet exemple-là comme dans tant d’autres, le moyen indispensable de créer un espace hors du temps et en marge des conventions sociales, où la liberté de faire et de dire prend une dimension inhabituelle ? Où le plaisir (de créer, d’imaginer, de s’évader…) prend le pas sur toute autre considération ?
Combien d’artistes et d’auteurs ont-ils eu recours à ce subterfuge pour laisser libre cours à leur créativité débridée, à leurs talents multiples, à leur sensualité sans détours ?
Et puis, pour en revenir au blog, quelle certitude peut-on avoir que le nom qui nous est proposé est bien le « vrai » ? D’ailleurs, celui-ci définit-il mieux la personnalité de l’auteur que celui, de fantaisie, qu’il s’est choisi ? Au final, notre patronyme n’est pas le nôtre mais celui dont nos géniteurs ont décidé pour nous et ne peut, en aucun cas, prédéterminer qui nous serons, qui nous sommes…
Une identité d’emprunt en dit, très souvent, bien plus sur notre moi profond que l’état civil qui nous a été légué !
Le blog ayant, également, pour objet de mettre en lumière un centre d’intérêt, une passion, une envie de partage, il est évident qu’il ne pourrait y parvenir sous le couvert d’un anonymat qui constitue le lot d’une grande partie de l’humanité dont le bloggeur tente d’émerger, ne serait-ce que du bout des narines, histoire de respirer un peu, de donner un autre souffle à sa vie…
Mais après tout, s’il y trouve son compte, pourquoi ne pas le laisser s’exprimer sous une
une identité d’emprunt ? Comme on se déguise pour jouer.
Pour jouer à être vraiment soi et non plus un autre….
Pour renouer avec cette part de secret sans laquelle nous ne saurions vivre. Car c’est par l’ombre que vit la lumière. C’est dans l’anfractuosité la moins visible de nos propos que siègent nos vérités les plus intimes. Les plus ultimes.
Que nous devons réserver. Préserver.
Pour pouvoir continuer à les exprimer. Sans risque d’être réprimés.

Bloggeurs de tout l’univers, continuez à blogger pour notre plus grand plaisir.
Faites-le sous votre propre nom (attention, dans ce cas à ce que vous écrivez), faites-le en signant A.Noname ou Julius Tartampion, mais faites-le !
Et le grand bal du libre échange et du dialogue, gage de richesse intérieure et de moments de bonheur, pourra continuer sans fin…

Léo Myself

Retrouvez Léo Myself sur son blog Proserestante

 

Ô toi Blogueur masqué – Illustration par A.RULLIERI
sandra-maman-geek

Interview : Maman Geek, auteur du blog “Le blog d’une maman geekette !”

Salut Maman Geek ! Alors qui se cache derrière le blog ? 

Sandra, formée en médiation culturelle à la base, j’ai un master de conception et direction de projets culturels mais c’est un métier que je n’ai jamais eu l’occasion de pratiquer hors stage. Au départ, je voulais travailler dans les relations publiques ce qui explique aussi pourquoi je m’éclate autant en relations sponsors sur mon blog actuel.
Aujourd’hui je blogue à plein temps, je dépose mon fils à la crèche, je rentre, je blogue, je me rend sur des évènements, des présentations de produits ou je retrouve d’autres blogueurs. parfois en journée, parfois en soirée. Ça c’est ma vie. Pour l’instant, j’ai mis en stand-by ma recherche d’emploi jusqu’en Aout pour me consacrer à mon fils durant les vacances, et, même si certaines agences sont intéressés par mon profil et me demande d’envoyer mon CV, je reprendrai ma recherche plus tard, après sa rentrée en maternelle.

J’ai ce problème de dualité famille/boulot, je préfère m’investir à 100% dans mon boulot ou à 100% dans la famille, mais je n’ai pas envie de prétendre faire les 2. J’ai besoin d’avoir la tête occupé à 100% par mon travail quand je suis au travail et en septembre je sais que j’aurai la tête avec mon fils à l’école. Ce qui explique cette période d’inactivité professionnelle mais qui m’a quand même permis de me dédier entièrement à mon blog.


Venons-y justement, qu’est ce qui t’as incité à créer ton blog ? 

Mon mari, déjà blogueur (sur www.amha.fr/ entre autres), m’a fortement incitée à créer mon blog. Après la naissance du petit, j’étais entre l’admiration et l’emmerdement à regarder mon fils baver et en prévoyant que je ne voulais pas avoir de trous dans mon CV mon mari m’a conseillé de créer mon blog pour combler tout ça.
J’ai une formation CNED en écriture journalistique, j’ai lu beaucoup de bouquins sur le référencement, le fonctionnement des régies publicitaires, les plateformes de blogging et je me suis lancée !
Créer un blog c’était aussi une question relationnelle, quand toutes les copines ont un boulot, il fallait que je garde un truc pour être active également. Je ne peux pas rester à rien faire, mais ça c’est l’histoire de ma vie, j’ai toujours besoin d’être active, occupé par quelque chose, J’ai toujours un tas de projets en tête et j’espère tous les réaliser un jour.

En tout cas, aujourd’hui il est sur qu’un boulot me ferait le plus grand bien sachant que le petit rentre à la maternelle dés la rentrée, j’aimerai reprendre une activité professionnelle.


Que t’apportent les lecteurs ? C’est important pour toi d’avoir du monde qui te lit ? 

J’aime savoir qui participe lors des concours organisés sur Mamangeek.com. Par exemple, lorsque je vois des lecteurs réguliers qui participent au jeu en question, je vais avoir tendance à les favoriser si je dois désigner un gagnant moi meme car je sais que ce ne sont pas des internautes qui viennent sur le blog uniquement pour gratter le cadeau du concours.

Après, j’aime également partager avec ma communauté de lecteurs : que ce soit sur de nouveaux blogs sympas, des liens, ou  de nouvelles personnes intéressantes à contacter, on s’échange et partage souvent des bonnes infos.

Pour les autres, j’avoue que si les lecteurs ne commentent pas  ou ne réagissent pas sur mes billets, je ne peux pas savoir qui se cachent derrière ni entrer en contact avec eux. Toutefois les commentaires se sont également déplacés sur FB & Twitter, les lecteurs venant parfois directement réagir à un billet sur ma page FB ou mon twitter.


Évènement ou actu qui t’a marqué ces 6 derniers mois ? 

C’était une application de SAMSUNG qui s’intitulait HOPE Relay, il s’agissait de faire une bonne action en cumulant des km via l’appli et ou Samsung reverse 1€ pour chaque km parcouru à l’association SOS village d’enfants. Il s’agit d’une appli développée en partenariat avec les JO 2012 qui vont bientôt avoir lieu. Le principe de cet appli était super fun, tu pouvais faire les kilomètres en vélo, en groupe, mettre un avatar sur ton perso, la seule condition était de ne pas dépasser les 40km/h, pour éviter les trajets en voiture j’imagine.

Je l’ai utilisé et c’était vraiment sympa.


C’est quoi être Mamangeek ? C’est twitter qu’on est en train de changer la couche de son gamin ? 

Ça peut être ça ! Mais tout ce qui concerne la vie de mon fils, c’est plutôt sur FB pour les commentaires et partages avec les amis et la famille. Être Mamangeek c’est surtout partager avec les autres nouveaux parents, des nouveaux produits high tech comme la poussette qui se range en 1 clic par exemple ou des concept totalement déjantés destinés aux parents, plutot futuristes et décalés.


Penses tu que sur le web les femmes ont inversé la tendance face aux hommes ? 

Inversé la vapeur non, l’angle est différent, la notion de partage est omniprésente chez les femmes sur le web. Alors que les hommes comparent davantage leurs ordis comme leurs bagnoles. Après moi qui suis Mamangeek, je ne suis pas autant surcalée en technologie. Si mon ordi me lâche demain je ne saurai pas quelle carte mère choisir, ni carte graphique… La c’est mon mari l’expert.


Pour toi, Mamangeek ultra connectée, que représente le livre papier et plus particulièrement le livre de ton blog que tu tiens entre tes mains ?

On est 2 à la maison et on compte une quantité de bouquins hallucinante, des bibliothèques remplies. On aurait très bien pu prendre un KINDLE mais ce n’est pas la même chose ni la même lecture pour nous. J’ai besoin d’avoir un bouquin, besoin de sentir l’objet dans mes mains. J’ai une formation littéraire à la base, donc j’ai baigné dans l’univers du livre. En plus on n’est jamais à l’abri d’un problème technique avec un blog, disparition des données ou autres alors qu’avec le livre…

Blookup est une super bonne idée pour garder une trace et pour être une bonne vitrine de son blog. Ça peut être un cadeau pour les parents, les grands parents et ça peut aussi être un excellent souvenir pour les blogs de mariage, un beau cadeau de mariage.


Ton blog en quelques mots : 

Maman-geek.com
Les thèmes : La maternité mêlée à la geek-attitude
Date de création du blog : Fin janvier 2010, soit 2ans et demi de blogging
– 1100 fans FB vs 950 followers Twitter
– Environ 9000 V.U par mois

Retrouvez le livre du blog Maman Geek dans le Blookshop

Sandra alias Maman Geek, fière de vous présenter son Blook

La découverte du Blook La Bordesienne

La remise du Blook à Marion Derpinski-Laurent, auteur du blog La Bordesienne, ainsi que ses impressions et retours. Une blogueuse super qu’on espère revoir très bientôt.

Découvrez également le titre d’un nouvel artiste que Blookup adore : Nekko « Away » sur le Soundcloud de l’artiste et n’hésitez pas à partager si vous aussi vous aimez.

Retrouvez le Blook de Marion Derpinski-Laurent sur le Blookshop.

Interview : L’Odieux Connard, « Qu’il est bon d’être mauvais »

Ca faisait un petit bout de temps que nous voulions poser quelques questions à l’un de nos blogueurs favoris : l’Odieux Connard. Chose faite il y a peu, nous profitons du récent anniversaire de son blog (le 26 juin dernier, soit hier, l’OC fêtait ses 3 ans) pour publier l’ITW. 
 
Pour suivre l’Odieux Connard et ses déboires c’est sur son blog.
 

  • Bonjour l’Odieux Connard. D’abord pourquoi ce pseudo assez « bourru » ? Un quelconque lien de parenté avec Super Connard ?

Aucun, du moins, pas que je sache.
Non, c’est un pseudonyme qui résume assez bien l’esprit du blog, et qui, ma foi, ne doit pas encore suffire, puisque j’ai toujours le droit à une poignée de malandrins qui vient se plaindre du fait que je critique tout. Comme quoi, même en l’écrivant en gros, en gras, en titre et en bannière, il semble que ça reste trop obscur pour certains.

  • Qui se cache derrière le blog d’un Odieux Connard? (Profession, sexe, hobbies, etc…)

Guère caché mais au clavier, il y a un type de 27 ans (actuellement du moins) et pas mal de cheveux blancs, chef d’entreprise d’une société éditant des solutions pour le secteur du tourisme et de la culture. Et puisque c’est assez prenant, on retiendra deux loisirs pour lesquels j’essaie d’avoir du temps et qui n’étonneront personne : aller au cinéma voir des films d’une qualité généralement contestable, et écrire quelque peu dans mon petit coin d’internet. J’ai heureusement d’autres activités, mais préservons un peu de mystère que diable !

  •  Qu’est-ce qui t’as incité à créer ton blog ?

Fut un temps où l’on me poussait à le faire, et où je traînais un peu les pieds, gardant mes humbles âneries pour d’autres lieux. Et puis finalement, sur un coup de tête, j’ai décidé de créer un blog, comme ça, pour voir. En conséquence de quoi, non seulement j’ai vu, mais je ne suis pas reparti.

  •  Que t’apportent tes lecteurs? C’est important pour toi d’avoir du monde qui te lit ?

Mes lecteurs m’apportent pas mal de bonnes surprises. J’ai la chance d’avoir un lectorat qui écrit plus que correctement, discute, débat… bref, je lis les commentaires avec plaisir, qu’ils soient le fruit d’habitués ou de passants, et il y en a de vraiment très drôles et/ou pertinents. Et si je ne réponds plus que peu dans cette zone mystérieuse en-dessous de mes articles, je continue de pas mal discuter avec des lecteurs par mail.
Avoir du monde qui lit… ce n’est pas une fin en soi : mais il faut bien avouer que ça fait plaisir, comme en tout. Après, il ne faut pas que ça devienne le but du blog, sinon, ce n’est plus un loisir, et ça dénature un peu tout.

  •  Un événement ou une actu qui t’as marqué ces 6 derniers mois ? 

Oui : comme en chaque début d’année, on a été gâtés en films de Nicolas Cage. Vivement l’année prochaine !

  • Qui est-ce que/Qu’est ce que tu aimes lire sur l’internet ?

Je suis très hypocrite : je lis peu sur internet ; si je choppais ces types qui trouvent malin d’écrire des pavés entiers sur leurs blogs… non, vraiment ; je suis pas mal de blogs BD par contre, et du côté des choses écrites, je fais par exemple partie des lecteurs de Maître Eolas, mais en général, je vais de-ci de-là en fonction des liens que je trouve… bref, je suis un internaute. Mais un peu ringard : je n’utilise quasiment pas Twitter, les fils RSS et n’aime rien ni personne sous Facebook.

Mais pour ce dernier point, c’est surtout parce que je n’aime rien ni personne de manière générale.

  • Et l’écriture en dehors du Web, ça t’évoque quoi ? Ça c’est déjà passé ou éventuellement ça fait parti de tes plans ?

Il n’y a pas eu d’écriture au sens classique du terme : j’ai eu l’occasion de publier des choses, mais sous forme de scénarios de bande-dessinée : je me suis ainsi retrouvé dans Fluide Glacial sous le charmant pseudonyme de « D’Ossay » (une bonne partie de mes lecteurs utilisant « OC » pour me qualifier, cela fait finalement un bon pseudonyme pour rôder au-dehors de mon coin du net, avec une petite particule noble devant pour bien conserver mon côté pédant) avec Laurel aux pinceaux. J’ai d’autres projets, y compris sous forme d’écrits plus « traditionnels », mais dans l’immédiat, rien de suffisamment concrétisé pour que nous en parlions ici.

  • Ne penses tu pas qu’avec la bannière “Sam” de ton blog à la place de toutes les futures campagne de préventions il y aurait bien moins de mort(e)s à déplorer sur les routes ?

Bien sûr que si ; mais allez savoir pourquoi, l’Etat Français semble réticent à l’humour noir.

  • Est ce que tu es un odieux connard IRL aussi ?

Mon pseudonyme ne vient pas de nulle part, je le crains : plus qu’un nom que j’ai pris, c’en est un qui m’a été donné. Je vous laisse supposer qu’il y a d’excellentes raisons à cela.

 

 

Un air d’Anonymous ? Nous on voit pas

 

Blookup souhaite un joyeux anniversaire au blog de l’OC et lui souhaite (oui car même si c’est un connard on peut quand même lui souhaiter de bonnes choses) d’en fêter encore de nombreux, et ce pour notre plus grand plaisir.

Thebiznet – juin 12 – Blookup – La solution pour imprimer votre blog

Blookup – La solution pour imprimer votre blog

J’ai hésité à rédiger cet article sur mon autre blog bouquins-de-com étant donné que le sujet colle parfaitement aux lignes éditoriales des deux blogs : un service innovant et l’univers des livres…

Lire la suite de l’article sur Thebiznet

Interview : Marion Derpinski-Laurent, auteure du blog La Bordesienne

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Le blog de la Bordesienne, cliquez vite !

  • Qui es-tu Marion pour nos internautes qui ne te connaitraient pas encore ?

Je suis un pur produit Parisien installé à Bordeaux depuis quelques années, voilà ce qui me décrit le mieux.

  • Qu’est-ce qui t’as incité à créer ton blog ?

Mon égocentrisme démesuré ? (Rires)

Non, en vrai, au départ mon projet de  blog était une vitrine pour mes créations: une sorte de carte de visite, de book animé sur le web, une alternative à un e-shop… Puis à force de lire d’autres blog, j’ai eu envie d’écrire sur tout et rien, avec le ton qui me caractérise, et ensuite de partager mes nouveaux repères de Parisienne (un peu snob et bobo) à Bordeaux.

Une genre de City guide pour fashionista désemparée, habituée à l’offre Parisienne. J’ai eu envie de montrer que bordeaux est une ville très « à la mode » à tout point de vue.

  • Pourrais-tu me citer un événement ou une actu qui t’as marqué ces 6 derniers mois ?

Ma fille est propre, même la nuit. Ça c’est de l’évènement marquant, non ?

Sinon, pour rester dans un univers que je connais un peu… Hedi Slimane qui reprend la direction de la création et de l’image de la maison Yves Saint Laurent, c’est un événement qui anime ma curiosité et mon impatience. La Bordesienne est légère, compte pas sur moi pour parler de choses graves.

  • Que t’apportent tes lecteurs et quel est le meilleur commentaire que tu ais reçu ? 

Peu de lecteurs laissent de commentaires sur mon blog. Peut être n’ai je pas beaucoup de lecteurs finalement…

Les commentaires sont plus souvent laissés sur facebook, que directement sur La Bordesienne. Les commentaires de ma mère et de mon amie Marina sont toujours très drôles en tout cas!

Le fait de voir que tu as des visites  sur ton blog (parce que j’en ai quelque unes quand même) t’encourage à continuer à écrire et à essayer de partager des infos ou ton point de vue sur certaines choses.

  •  Des lieux que t’apprécient à Bordeaux ? 

Il y en a plein ! Le petit Commerce rue du Parlement Saint Pierre: un très bon resto de poissons simple et sympa.

La rue Notre Dame est très sympa aussi en terme de boutiques de mode, de déco, d’antiquaires et de resto… Il y à une ambiance très cool et en même temps « pointue ».

Pour les expositions, La Base Sous-marine est un endroit décalé, dépouillé que j’adore, le CAPC et sa terrasse ensuite, pour prendre un verre.

La Galerie Cortex Athletico en face du CAPC est un endroit à connaitre, tant pour les artistes qui y sont mis en avant, que pour  la passion et l’amour de l’art qui anime chacune des personnes qui oeuvre pour cette galerie.

Puis il y a la brocante à Saint-Mich* le dimanche matin, il y a toujours des trucs inutiles, donc indispensables à chiner.

*(Quartier Saint-Michel pour les non-Bordelais)

  • Bordeaux – Paris / Paris – Bordeaux … Allez autant d’un côté comme de l’autre tu dois bien avoir des choses à balancer sur le Parisien et le Bordelais ?

Les Parisiens sont snobs et prétentieux… Je rappelle que je suis parisienne et que j’assume très bien ces clichés,  je les revendique même!

Le Bordelais est plutôt froid, et pas très accueillant si tu ne fais pas partie de son cercle d’amitié.

Marion ou « La Bordesienne »

Retrouvez le Blook de La Bordesienne dans le Blookshop !

Interview : Clément Deltenre, auteur du blog JetSociety (contre la médiocrité ambiante et pour le retour au FUN)

  • Qui es-tu Clément pour nos internautes qui ne te connaitraient pas encore ?

Clément Deltenre, 36 ans, je blogue depuis 2004 et depuis 2006 sur Jetsociety.com. Autodidacte du web, je travaille dans le secteur bancaire dans le «civil». Je suis aujourd’hui l’auteur du blog de futilité publique connu dans la blogosphère.

  • Qu’est-ce qui t’as incité à créer ton blog ?

J’ai créé mon blog à une époque ou il fallait aller de liens en liens, de sites en sites pour consulter les sujets qui m’intéressaient. J’ai voulu tout compiler sur un seul site, créer un blog ou serait présent tout ce qui m’intéresse, du sexe à la mode en passant par les nouvelles technologies, tout ce qui représente le sel de ma vie.

Aujourd’hui Jet Society c’est un condensé des choses qui me plaisent. Je parle  uniquement de ce que j’aime pour éviter la médiocrité ambiante : cela représente une polémique inutile.

Les lecteurs du blog peuvent s’identifier lorsqu’il vienne consulter les articles. L’idée est de les faire voyager d’un sujet à un autre sans forcément qu’ils aient de liens. C’est comme en soirée j’ai envie de pouvoir écouter la musique que je veux, pouvoir passer de Métallica à de la musique classique s’il le faut.

La tendance n’est pas forcément la nouveauté, j’aime pouvoir jongler entre des sujets récents et d’autres plus anciens.

  • Quelles sont selon toi les clés de la réussite de ton blog ?

La clé c’est l’implication personnelle. J’écris ce que j’ai envie d’écrire comme j’ai envie de l’écrire, même un billet sponsorisé je le publie de la façon dont j’en ai envie.

Après c’est également une question de choix de sujets. J’évite de m’orienter dans un seul domaine ou de tomber dans l’overluxe. Parler d’une bague à 450 000 € ne me fait pas rêver car inaccessible….

  • Pourrais-tu me citer un événement ou une actu qui t’as marqué ces 6 derniers mois ?

Le décalage entre la pub TV et celle diffusée sur le net. Exemple récent avec la campagne de pub Tippex, drôle, interactive et pertinente. De l’autre coté lorsqu’on trouve des pubs TV comme Calgon qui font une démo produit soporifique de 30 secondes on constate un décalage énorme entre les deux médias. Et ce n’est pas qu’une question de cibles, car la ménagère, cible de Calgon est présente sur le Web et en maitrise les codes….

  • Que t’apportent tes lecteurs et quel est le meilleur commentaire que tu ais reçu ? 

Je ne prête pas d’importance au commentaire car généralement ils sont écrits à chaud et ont souvent mal interprété ce que j’écris. Un jour j’ai publié un billet sur la comédienne d’une émission télévisée («Sexy or not») que je trouvais pathétique. L’actrice en question est venue se plaindre alors que mon billet n’était absolument pas contre elle mais contre le principe de l’émission. Je ne veux absolument pas rentrer dans l’escalade et la polémique des commentaires. L’envergure que cela peut prendre me fait même peur.

Du point de vue des lecteurs, la vraie consécration c’est quand je rencontre quelqu’un qui me dit qu’il adore le blog Jet Society et qu’il ne sait pas que j’en suis l’auteur. C’est très flatteur.

  • Comment combiner des billets plus personnels (états d’âme, expérience vécue, etc..) à une charte éditoriale bien précise ?

J’écris des billets, plus personnels, au milieu des autres de temps à autre. Je n’attends pas de réactions, je veux juste que le lecteur le ressente.

  • Clément, une partie de tes billets tournent autour du cul (catégorie plaisirs coquins), c’est une obsession ou juste une frustration ?

(Rires) De la décomplexion plutôt. On a laissé croire à l’adulte que le sexe est un sujet libre alors qu’il reste encore beaucoup trop de barrières. Personne aujourd’hui n’ose dire qu’il est allé dans un sexshop ou qu’il a essayé telle position avec son ou sa partenaire. Ou lorsque ces sujets sont traités ils ne sont pas pris au sérieux, on en parle en rigolant. Finalement ce que je fais c’est juste de parler de sexualité assumée, mettre le sexe à l’honneur sans tabous.

Mais sinon j’avoue je suis un obsédé, comme tous les hommes non? D’après une étude, un homme pense au sexe en moyenne 10 fois par jour.

Clément – Autodidacte de l’écriture, passionné par l’avant-garde et le défrichage de nouvelles tendances.

Tourner la page ? Attends mais t’es complètement has-been !

Voilà ce qu’on pourrait bientôt entendre dans la bouche des plus jeunes, la génération «digital native» née un clavier greffé main gauche et un smartphone main droite.
Si 98% des jeunes français préfèrent lire sur papier plutôt que sur écran, la question est de savoir si le papier aura toujours autant d’adeptes lorsque ces “digital natives” atteindront l’âge d’être bibliophiles ?
Peut-être même que pour cette nouvelle génération, l’expression «tourner la page » sera transformée en «rafraîchir la page», plus adéquate à ce qui définit la page  digitale actuelle.
Être à la page ; Tourner en boucle ; Le disque est rayé : ces expressions auront-elles seulement encore un sens demain ? Ou seront-elles devenues insolites depuis la disparition progressive de leur support ? Le mp3 ayant pris une place importante dans la consommation musicale actuelle, c’est logiquement que le marché du Compact Disc tend à disparaitre. Phénomène déjà rencontré il y a plus d’une vingtaine d’année avec l’extinction du vinyl au profit du dit-CD.

Pour le livre et l’apparition de son double maléfique : le livre numérique, il s’agit d’un fondement similaire. Véritable polémique, la dématérialisation du livre provoque aujourd’hui les mêmes débats qui ont émaillé le passage à la photographie numérique et à la musique dématérialisée. Livre papier Vs livre numérique il n’en restera qu’un, lequel ?
Et pourquoi pas les deux si l’on tient compte de données économiques et sociologique ?

Le livre papier, pièce de musée ou édition collector ? 

Dans les années à venir, va-t-on observer un devenir «collector» du livre papier face au développement de son antagoniste numérique ? C’est aussi la différence : la matière. Entre papier et support digital, la matière entraine cet écart net de qualité, le papier devient un objet de luxe face à un support dématérialisé.
De fait, hypothétiquement, il n’est pas impossible que le livre numérique vienne à remplacer le livre de poche.

Le futur du livre, le Print-On Demand ?

Un rapport complet vient d’être rendu en mai par l’Association of College and Research libraries sur « les scénarios pour le futur du livre ».
Il explore 4 alternatives auxquelles peuvent être confrontées le livre. Depuis la presque disparition  du livre papier au profit du numérique ou réciproquement, l’échec de l’ebook à cause d’une technologie trop chère et qui ne convainc pas les lecteurs, certaines données sont cependant communes à l’ensemble des scénarios :

  1. La technologie des livres imprimés ne s’éteint pas mais occupe une position, une fonction différente (rappelons-nous que même si l’électricité produit la lumière, les bougies ont conservé un statut important dans notre société…)
  2. Les lecteurs de livres sont moins nombreux
  3. Un nouveau phénomène prend de l’ampleur : le Print-On Demand (l’impression à la demande).

En 2020, la création et la publication de livres sera moins chère et plus facile. On ne trouvera plus seulement des grands noms d’auteurs : beaucoup de gens inconnus auto-publieront leurs propres livres papier pour partager leurs écrits avec des amis ou pour garder une trace des choses, des faits. Dans ces conditions l’ISBN ne sera plus une composante essentielle du livre et il existera de plus en plus de titres de livres de fiction, de nouvelles, de poèmes, de théories.

Les auteurs continueront de trouver que le livre papier est pris davantage au sérieux que son homologue numérique et les livres papier deviendront les nouvelles cartes de visite professionnelles. Laisse-moi ton livre, je te dirais ce que tu vaux.

Le monde pourrait donc continuer d’être envahi par le livre papier et ce ironiquement rendu possible par les technologies numériques.

La librairie du futur ? Une expérience entre digital et interactions physiques

Le blogueur Vincent Demulière, Consultant Librairie sur son blog «La librairie est morte, vive la… ? évoque la possibilité d’installer des bornes tactiles connectées en magasin qui permettraient d’offrir une expérience interactive au client, de commander sur internet AVEC le client et de faire interagir les libraires et les clients grâce aux médias sociaux et ce, en magasin et on line.

Les librairies du futur ressembleront-elles à ce schéma ?

Schéma de la future librairie connectée

Pour rivaliser avec l’achat en ligne ou compléter celui-ci, les espaces de ventes de demain doivent apporter une véritable « expérience » au visiteur, plus qu’un simple acte marchand : combiner loisir, conseils, divertissement ou apprentissage. Pourtant les librairies actuelles fournissent déjà une expérience inédite : se balader dans les allées ou les rangées et colonnes de livres s’empilent, sentir et toucher les livres neufs n’est-il pas déjà l’expérience ultime pour tout amateur de livres qui se respecte ? De plus les conseils et le suivi des libraires passionnés sont déjà très appréciables. Mais n’oublions pas qu’une librairie n’est pas une bibliothèque mais bien un commerce avec une logique de rentabilité. Aujourd’hui les prix au mètre carré dans les grandes villes sont tellement élevés que le stockage des produits est un vrai problème. Les  librairies, comme les autres espaces de vente, sont touchés par la crise immobilière. Les sites comme Sarenza (pour ne citer que l’activité de la chaussure qui nécessite une large gamme de produits combinée à de nombreuses tailles et ce, dans des boites volumineuses) et autres sites de vente en ligne l’ont bien compris. Pas de boutiques matérielles, une vitrine digitale et un stock important dans des entrepôts délocalisés. Voilà le secret de la future librairie ?

On peut même imaginer que la librairie de demain n’aura qu’un seul livre en stock, celui qu’il expose. Le client passe commande et le reçoit 2 jours plus tard à son domicile. La personnalisation des livres pourrait alors jouer un rôle important.

Contenu Vs contenant ? Faux débat

Alors à la question que va devenir le livre papier ? La conclusion viendra d’un autre blogueur aux propos très pertinents, Anthony Nelzin dans son blog métro [zen] dodo, qui prétend que « La logique d’évolution du livre papier vers le numérique est valide. Le livre numérique est le successeur du livre de poche comme meilleur vecteur de transmission synchronique. Reste à répondre à l’impératif de transmission diachronique, d’héritage du contenu : peut-être faut-il garder un objet-livre à des fins d’archivage (le luxe favorisant la conservation), comme on a conservé la photographie argentique et la musique sur support matériel. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le livre numérique est le livre.».

Il est donc possible que d’ici peu, il faille «tourner la page» d’une habitude de consommation mais pas du support en tant que tel.

La nouvelle génération tournera t-elle littéralement la page ?


Le mook : créature hybride entre Monk et Captain Hook ?

Depuis peu, de nouveaux supports journalistiques ont fait leur apparition sur les présentoirs de nos amis libraires et kiosques, à mi-chemin entre revues et livres. On les appelle curieusement les « mooks ». Mais derrière ce nom qui fait étrangement penser à un détective souffrant de troubles obsessionnels et un célèbre capitaine manchot, que se passe-t-il vraiment ?

Le mook c’est simple, à la base on l’appelle plutôt le magazine-livre (magazine-book), « mook », étant une expression venue du Japon qui s’est vite démocratisée. Il y avait des mooks pour les fans de jeux vidéos. Il y avait XXI, pour les amateurs de grands reportages et de récits au long cours. Ou encore le mook d’Autrement, une maison d’édition qui semble avoir définitivement introduit le terme en France. Maintenant, on en compte plus d’une dizaine chez notre ami libraire, un format en plein essor.

La naissance du mook 

Le nouveau support fut lancé en réaction à l’évolution de la presse écrite traditionnelle, qui tourne le dos à une investigation plus profonde, au format long ou encore à une réflexion approfondie sur l’actualité. Le mook a été créé avant tout pour revenir à un principe essentiel : savoir prendre le temps. Les auteurs de ce nouveau format privilégient l’enquête au long cours, l’esthétisme de la maquette et l’investigation approfondie. Hybride dans la forme et original sur le fond, le mook fait appel à des écritures, à des angles et à des modes de traitement variés : portraits, récits, portfolio, carnet de bord, cartes, nouvelle…

XXI, Uzbeck et Rica, Muze et les autres réussissent à trouver des lecteurs fidèles et de plus en plus nombreux. Une récente étude de la presse magazine et quotidienne a d’ailleurs montré que le « lectorat de l’écrit apprécie une presse de bonne qualité sur les sujets qui l’intéresse ». Et qui joue ainsi son rôle premier : celui de tenir le lecteur informé de l’actualité.

Les jeunes journalistes n’échappent pas à cette nouvelle fascination du mook. Ils ont l’intuition que ce type de presse peut leur permettre de faire le métier dont ils rêvent.

Usbek & Rica : le mook connecté au futur

Les caractéristiques du Mook

On peut dire du mook que c’est une espèce rare réservée à une certaine élite littéraire. Il se définit par un physique plus imposant et plus respectable que ses parents respectifs, car il traite de l’actualité avec des reportages plus complets, de belles photos et des illustrations soignées.

Pour acquérir un mook, on peut les trouver via plusieurs canaux de distribution : Les librairies, les concept store, les lieux tendances et sur internet. Et le prix ? 15 euros en général. Pour la plupart l’argent des ventes et des abonnements constitue la seule source de financement et contribue à rémunérer les auteurs, les illustrateurs, les graphistes et les journalistes. Finalement ce prix reste en cohérence avec son public, car la plupart des mooks s’adressent à cette élite littéraire citée auparavant.

Ne vous mookez pas !

Certains Mooks se taillent aujourd’hui un beau succès, on peut parler aujourd’hui d’Art’s Vice est avant tout le mook de l’art de vivre qui présente chaque trimestre “L’art” dans tous ses états, une sélection exclusive d’artistes internationaux, les dernières tendances du marché de l’art ainsi qu’un agenda des événements majeurs dans les principales capitales européennes.

On peut également citer l’ambition totalement inédite du mook We Demain. La revue veut non seulement contribuer au décodage des bouleversements en cours, mais encore être le support des initiatives innovantes. Un autre et dernier exemple avec le mook Feuilleton qui surprend par ses couvertures originales réalisées par le graphiste/illustrateur Mike Lemanski, la encore une totale réussite.

On a lu et aimé les mooks Art’s Vice et We Demain

Vous l’aurez compris, le mook, c’est avant tout un état d’esprit en osmose avec le monde comme il va. Le mook comme ses parents, demande de l’attention de la part du lecteur. Ses pages aiment être caressées, et du fait de sont contenu plus important, il demande plus d’attention et de temps pour le connaître. Alors le mook c’est la promesse d’un futur radieux pour les amoureux de la lecture ? Possible, Influencia a lancé au mois d’Avril sa nouvelle revue papier passerelle entre le off et le on et il y a fort à parier que de nombreuses revues digitales lui emboitent le pas.

Finalement entre mook et Blook il n’y a qu’un pas, il s’agit de créer un concept avec un style de lecture moderne unissant le plaisir du papier à la dynamique du contenu enrichi.

La « fausse » couverture du mook Feuilleton illustrée par Mike Lemanski